Est- il vrai que mon mode de vie peut influencer ma douleur ?

Rédigé le 06/05/2023
Emmanuel Epenge


II s'agit le plus souvent d'un système circulaire. Par exemple, le manque de sommeil aggrave le vécu douloureux et, en même temps, la douleur perturbe la qualité de sommeil.
Le vécu douloureux peut amener à des compensations alimentaires (sucrées, grasses...) et une mauvaise alimentation influence l'expérience douloureuse en l'aggravant. Une activité dense a valeur de distraction de la douleur, mais elle la renforce puisque le corps alors négligé au profit d'une suractivité (travail, loisirs...) est soumis à un rythme qui le malmène et l'épuise. La prise en charge globale impose donc de s'intéresser au mode de vie du patient et de voir ce qui peut être aménagé, voire amélioré.